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WHY THE EYE + PANORAMA | GAMUT
Super Flux a toujours été pensé comme un parcours artistique, une tribulation entre différentes expériences sonores et visuelles.
Toute la journée du samedi, le festival vous propose de déambuler d'un espace à l'autre, entre MAME et TALM, au rythme de performances, de concerts et d'installations artistiques. Pour ponctuer ce parcours, tout au long de la journée, des étudiant·es de TALM présenteront leurs travaux dans les différents espaces de l'école.
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CHANT(I)ER, TRAVAUX PUBLICS
Groupe d’étudiant·es en Art de TALM
Sam. 5 avril - 15h - MAME - Entrée gratuite
Porté par les artistes-enseignants de l’École supérieure d’art et de design TALM, David Kidman et David Michael Clarke, et avec la participation de l’artiste Pierre Belouin, CHANT(i)ER, Travaux Publics est la suite de Bow wow wow haus, projet musical présenté lors de l’édition 2024 du festival Super Flux.
Un caractère vif et assez punk se dégage de ce projet DIY. Avec la participation d’un nouveau groupe d'étudiant.es, de nouvelles chansons sont écrites, de nouvelles collaborations entamées et de nouvelles énergies musicales se manifesteront lors de l’édition 2025 du festival.
Enregistré en direct lors du festival, le concert sera retranscrit sur un disque vinyle, gravé par Yann Jaffiol, et disponible à l’emprunt à la bibliothèque TALM-Tours (accessible au grand public).
France
Avec David Kidman et David Michael Clarke, Pierre Belouin et des étudiant·es de TALM-Tours
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LES CORPS MÉCANIQUES | FLORENT COLAUTTI
Spectacle musical pour orchestre électromécanique
Sam. 5 avril - 16h & 18H30 - TALM - Espace Gonzague - Attention : jauge limitée pour ces performances
Les Corps Mécaniques ou comment investir un espace musical sans humain, produit par des instruments électromécaniques, pour offrir une expérience corporelle. À la fois acoustiques et amplifiés, de bois et de métal, les instruments sont ici greffés de mécanismes commandés numériquement : moteurs rotatifs, percuteurs, vibreurs, archets magnétiques, etc. Une fois mis en action, les instruments "robotisés" produisent un espace de textures, de rythmes, de timbres et de sonorités aussi concrètes qu’abstraites. Cet orchestre automate déploie des instruments à l’anatomie hybride, entre organique et mécanique, qui se nuancent de matières sonores éclectiques : l’alliance de l’acoustique et de l’électronique manifeste un paradoxe entre la mécanisation du geste et la physicalité de la machine, entre l’écriture informatique et le geste humain. Tandis que le public touche du doigt la narration musicale et poétique du spectacle.
Florent Colautti | conception et musique
Violette Graveline | scénographie
Gweltaz Chauviré | création lumière
Producteur délégué : Fées d’hiver / La folie Numérique
Co-production : Accès)s(, Le Lieu Multiple, Studio Corps Electriques, La Centrifugeuse, L’Ampli
Avec le soutien de la Région Nouvelle-Aquitaine.
Création accueillie et soutenue par le GRAME, Centre National de création Musicale à Lyon
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L'ENGOULEVENT | CLÉMENT VERCELLETTO
Instrument à soufflerie et électronique
Sam. 5 avril - 17h - TALM - Hall
Artiste sonore, musicien et metteur en scène, le travail de Clément Vercelletto est donné à voir dans de nombreux temples culturels de l’Hexagone et bien au-delà. L'Engoulevent est à la fois son projet de recherche, d'enregistrement et de concert dédié à cet instrument éponyme, que l’on dit « à soufflerie » et basé sur un sommier d'orgue portatif. Chacune des 24 sorties est munie d'une électrovanne contrôlée en tension via une interface MIDI.
L'Engoulevent est alors par essence modulaire et protéiforme. Entre la sculpture et l'instrument de musique autonome, la nature tentaculaire et polyphonique de cet objet lui confère un statut bien particulier, mi scénographique mi sonore. Il joue la nature et la musique d'un espace-temps fictionnel, à l’image d’un paysage sonore fantasmé. Clément Vercelletto en a fait naître une pièce musicale répétitive et contrastée, prenant racine dans le courant minimaliste américain des années 60 et glissant vers la musique bruitiste.
France
Clément Vercelletto | engoulevent
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LE HÉRON | KATYA SHIRSHKOVA
Expérience chorale en solo
Sam. 5 avril - 18h - TALM - Escalier
À la frontière entre l’avant-garde académique et l’art sonore, Katya Shirshkova s’exprime à travers la musique en combinant expériences sonores et performances à travers la voix et les chœurs. Elle présente ici Le Héron (2024), une pièce solo mêlant entre autres voix, musique électroacoustique et folk expérimental.
Son approche minimaliste, via l’unique utilisation de sa voix et d’un looper, affirme un ancrage certain dans la musique expérimentale : zéro effet mais de nombreuses couches vocales superposées créant alors un amas harmonique duquel émergent des battements de fréquences et une texture sonore très particulière. Serait-ce là le chant du héron ?
La pièce s’articule autour des périodes de la vie, associées à l’image de différents oiseaux. Ce mode de narration nous relie aux anciens archétypes des légendes et des contes, créant ainsi un lien fort avec la tradition folklorique, dont l’influence se fait sentir dans l’ensemble de l’œuvre.
France
Katya Shirshkova | voix
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Hommage aux légendes de la musique expérimentale
Sam. 5 avril - 20h - MAME - Entrée gratuite
Initié par Thierry Mouillé, alias T, et Fred Landier, alias Rubin Steiner, avec des étudiant·es de TALM-Tours, Modulator rend hommage à des légendes de la musique expérimentale.
La première pièce plonge dans un univers "extra-terrestre", inspiré de la B.O. du film Forbidden Planet (1956) de Bebe Barron et du générique de Dr Who (1963) de Delia Derbyshire. Cette œuvre imagine la rencontre de sept aliens échangeant dans leurs langues respectives, tout en revisitant les sons électroniques pionniers créés dans le studio de Bebe Barron à Greenwich Village dans les années 1950, ainsi que l’ambiance des studios BBC où Delia Derbyshire a joué un rôle important.
La deuxième pièce rend hommage aux pionnières minimalistes Pauline Oliveros et Elianne Radigue, évincées par leurs homologues masculins. Inspirée par Deep Listening de Pauline Oliveros, enregistré dans une citerne souterraine de Washington à la réverbération naturelle de 45 secondes, l’œuvre explore les longs drones, le feedback, la reverb et les harmoniques fantômes par de subtiles modulations.
France
Rubin Steiner | conduction / direct mix / recording
T | oscillateurs, Theremin & fx
Loreleï Ladent | synthé modulaire
Ulielle Pourceau | synthé modulaire
Maximilien Tchakarian | synthé modulaire
Dimitri Ozanski | synthé modulaire
Maxime Charbonnier | juno 60 / elektron digitakt / Cyclone TT 303 / Behringer Model D
Arthur Taillant-Salmon | moog Matriarch
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Performance électronique et graphique
Sam. 5 avril - 21h - TALM - Hall
Des dessins qui produisent des sons ? Des synthés modulaires sources de création visuelle ? Que nous ont encore inventé les quatre touche-à-tout de Gamut ?
En 2020, le collectif, composé de l’illustratrice Soia, de la plasticienne Stéphanie Delpouve et des musiciens Jérôme Vassereau (Pneu, Francky Goes to Pointe-à-Pitre, La Colonie de Vacances) et Julien Sénélas (aka Funken), s’attaquait à un monument avec In C pour 11 oscillateurs et 53 formes, une relecture inédite de In C, l’œuvre phare de Terry Riley.
Avec Panorama, iels poussent plus loin leurs recherches entre musique et image en s’inspirant du gamelan (ensemble de percussions utilisé dans la culture indonésienne) pour offrir une expérience jubilatoire autour des notions de perception, de justesse et d’harmonie. Éléments graphiques colorés et musiques répétitives s’harmonisent et s’enrichissent mutuellement dans cette création visuelle et sonore, ludique et immersive.
France
Stéphanie Delpouve | scénographie et manipulation vidéo
Soia | illustrations et créations graphiques
Julien Sénélas | synthétiseurs
Jérôme Vassereau | synthétiseurs
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WHY THE EYE
Techno préhistorique
Sam. 5 avril - 22h30 - TALM - Hall
Le quatuor masqué bruxellois de fusion tribale/noise/expérimentale – "techno préhistorique" est un attribut qui leur irait tout autant – propulse les corps en transe lors de ses performances live. Leurs instruments, tous DIY, sont joués en temps réel, sans boucle ni séquenceur.
Couvre-chefs sortis tout droit de Jumanji et vestons de cuistot de fin de service, cette étrange allure leur colle à la peau depuis leur tout premier concert dans les rues de Bruxelles durant le Carnaval Sauvage, parce que Why The Eye est libre et cherche une présence nouvelle dans le corps de chacun de ses musiciens. Ils se sont alors exprimés de la sorte sur de nombreuses scènes underground et expérimentales à travers l’Europe.
Les adeptes d’Autechre, Boards Of Canada ou encore des Meridian Brothers s’y retrouveront facilement avec Why The Eye.
Belgique
Damien Magnette, Nico Gitto, JP Domb, Jean-Philippe De Gheest | instruments DIY
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EXPERIMENT 120 : MUSIQUE ! UN PROGRAMME DE MARIE-PIERRE BONNIOL
Films expérimentaux pour enfants et familles / À partir de 5 ans
Sam. 5 avril et dim. 6 avril : projection des films en continu - MAME - Attention : jauge limitée
Présentation des films par Marie-Pierre Bonniol : Dim. 6 avril - 15h - MAME
Artiste et curatrice, Marie-Pierre Bonniol aime autant la musique que les images. Depuis 2020, elle assemble des programmes de films expérimentaux et de vidéos d'artistes pour les enfants et les familles qu’elle présente partout dans le monde, du Centre Pompidou-Metz au CCCB de Barcelone jusqu’au Musée des Sciences de Boston.
Dans ce programme, spécialement concocté pour Super Flux, la musique se déploie sous de multiples aspects, qu’il s’agisse de représentations géométriques, de jeux sur les formes et les sons, d’instruments imaginaires et inventés, de jeux sonores au square, de morceaux avec des objets quotidiens, d’improvisation ou de claquements de mains. Une invitation à la liberté et à la création !
Avec des films d’Étienne Charry, Walter Duncan & Marie-Pierre Bonniol, Vince Gucci Février & Luisa Loreal, Kijek/Adamski, Yuri Muraoka, Damien Tran et Sound of Noise.
Attention, ce programme n’est pas adapté aux personnes épileptiques et photosensibles.
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